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 a reminder of the past. (holden)

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J-R Lennon Graham
J-R Lennon Graham

a reminder of the past. (holden) 531630lizziegifcomiccon
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in love since : 28/12/2012
pseudo : yellowgreen (léa).
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MessageSujet: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyDim 28 Juil - 23:45


    Courage, Lenny. Ou plutôt Jaime-Rose lança son ami en lui déposant un léger baiser sur le front. La blonde éclata de rire, les nerfs surement. Ça va, je ne vais pas à la guerre ! Et ne m'appelle pas ainsi, c'est Lennon ou rien ! La jeune femme croisa les bras, un air faussement mécontent sur le visage. Ok, bah rien alors. Lennon leva les yeux aux ciels, qu'est-ce qu'il pouvait être con parfois. Puis, sans même lui dire au revoir, elle quitta le Complex. Non, mais ça va, je rigolais ! L'Australienne se retourna, un sourire sur les lèvres. Elle le savait bien. Un simple signe de la main et elle poussa la porte, entrant ainsi dans la chaleur de la ville. C'était supportable, la jeune femme avait connu pire. Une douzaine de fois au moins. Lennon composa le numéro de ses parents, qu'elle connaissait par coeur, espérant pour une fois tomber sur sa mère. Pas de chance, son père décrocha. Alors qu'il commençait à parler, la blonde le coupa. Tu peux me passer maman ? Elle n'est pas là. Lennon soupira, génial pensa-t-elle. Comme par hasard ... Oh, et, tu sais qui s'est pointé aujourd'hui au travail ? La blonde continua sur sa lancée, n'écoutant même pas son père. La jeune femme avait besoin de se lâcher un peu avant de voir Holden, car oui, c'était où elle se rendait. Et cela la terrifiait. Holden ! Je me demande comment il a su que j'étais ici, hein. Enfin, il faut plutôt que je demande cela à maman vu qu'elle connaît la réponse. Eh oui, pour Lennon, sa mère avait tout à voir avec la soudaine apparition de celui qui représentait tout pour elle à une époque. Elle en était certaine et rien ne pourrait la faire changer d'avis, ou presque. Désolée, papa, je voulais pas te parler ainsi c'est juste que j'appréhende énormément ... Et j'en reviens pas que maman lui ait dit où j'étais ... Je sais qu'ils étaient proches, mais ... Ta mère ne lui a pas dit, Lenny. Comment peux-tu en être aussi sûr ? La jeune femme avait conscience de se comporter comme une gamine capricieuse, mais elle n'arrivait pas à agir autrement. Parce que je lui ai demandé de ne rien dire à Holden. La blonde resta sans voix, comment avait-il découvert sa "cachette" ? Pourquoi était-il là ? Lennon n'entendait plus son père à l'autre bout du fil, qui plaidait en faveur de sa femme, elle se posait trop de questions. Des questions sans réponses. Alors, tu vas le revoir ? Cette question la ramena à la réalité, bien que l'idée de le revoir la renvoyait plutôt dans le passé. Oui, dans ce petit café près de ma maison. Son géniteur ajouta une tonne de choses, peut-être même trop, censé la rassurer, mais en vérité elle n'écoutait plus. La blonde était presque arrivée à destination. Plus important encore, il était là. À écrire dans son carnet comme il le faisait dans ses souvenirs. La blonde s'arrêta un instant et se contenta de l'observer n'ayant, de toute façon, pas la force nécessaire pour avancer pour le moment. Chaque parcelle de son visage était comme elle s'en souvenait, Lenny avait l'impression qu'il n'avait pas changé d'un iota. Mais il devait bien l'être, différent. Cela faisait un an et demi qu'ils ne s'étaient pas vus et leur dernière vraie conversation remontait à encore plus loin. Alors, l'Australienne inspira profondément en commandant à ses frêles jambes d'avancer tout en terminant la conversation avec son père en quelques mots. Ses pas étaient lourds, ses jambes tremblaient telles des feuilles lors d'une tempête, ses joues devaient être aussi rouges qu'en hiver. Lennon ne savait pourquoi elle avait accepté de ce "rendez-vous", enfin si. Elle ne pouvait pas dire non, c'était Holden. Et même si une grande partie d'elle n'avait pas envie de le revoir, au fond d'elle la blonde avait toujours espéré qu'un jour ils seraient réunis. Qu'ils auraient une chance de renouer des liens. Ou tout simplement de se voir à nouveau. Même si cela la ramenait un flot de désagréables souvenirs, même si ça lui faisait mal. Après tout, c'était elle qui s'était mal comportée avec lui et elle le savait pertinemment. La jeune femme noua ses longs cheveux mouillés en une natte dorée, sans savoir pourquoi elle essayait de se rendre "présentable" même s'il l'avait vu dans le pire des états. En deux secondes, Lenny se retrouva en face de lui, debout aussi raide qu'un piquet. Comme une imbécile, plutôt. Holden ? S'enquit-elle dans un murmure et quand il leva la tête et que ses yeux rencontrèrent les siens, ses jambes se ramollirent instantanément. Néanmoins, elle prit place sur la chaise en face de la sienne, hésitante. Ça va ? Situation gênante allait, apparemment, avec question stupide pour Lennon. Mais la vérité, c'est que pour la première fois de sa vie, elle ne savait quoi lui dire. Et c'était déroutant. Toute l'agressivité avec laquelle elle lui avait parlé un peu plus tôt, était partie. Tout comme l'énervement qu'elle ressentait à peine deux minutes auparavant. Comme ça, d'un coup. La blonde tapotait frénétiquement ses doigts sur la table et ses yeux étaient fixés sur ces derniers, n'osant affronter le regard d'Holden. Bien qu'elle n'ait pas la moindre idée si, oui ou non, il la regardait. La jeune femme croisa ses jambes bronzées alors qu'elle reprit la parole. Que deviens-tu ? Lenny avait envie de se gifler, depuis quand ils étaient réduits à échanger des banalités ? Ah, oui, depuis qu'elle avait fait la conne. Et qu'il avait décidé de rester muet, la laissant mijoter dans le malaise environnant. L'Australienne secoua légèrement la tête avant de lever doucement la tête vers Holden. Un sourire ancré sur son visage qui se voulait vrai, mais qui ne l'était pas.
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Holden C. Holloway
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Si tu crois qu'on est sur cette Terre pour batifoler et cueillir des coquelicots,
tu es bien naïve ma fille !

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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyLun 29 Juil - 8:11

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“You know how is it when you love someone? And the hard part, the bad part, the Jerry Springer Show part is that you never stop loving someone. There's always a piece of them in your heart.” - Neil Gaiman

La cigarette fut allumée à peine eut-il posé le pied dehors. Il tira longuement dessus et, machoire serrée, laissa la fumée s'échapper entre ses dents. Il avait besoin de marcher. Il avait besoin de bouger, de se vider la tête, de faire quelque chose bon sang. Il ne savait pas à quoi il s'attendait en venant là, juste qu'il s'agissait d'une mauvaise idée - en plein dans le mille. Il pensait finir énervé, en colère contre elle. Mais de la jalousie ? Bordel, ça c'était la surprise du jour. Sans doute parce qu'il y était peu habitué, sans doute parce qu'en Australie il n'avait jamais eu ce problème. Tout le monde savait qu'ils étaient ensemble, qu'il ne fallait pas les approcher, que rien ne changerait cela. Jamais il ne lui serait venu à l'idée que cela puisse changer, qu'un crétin du genre puisse s'incruster aussi facilement dans sa vie.
Il avait envie de frapper dans le mur le plus proche.
Clope au bec, il sortit son portable et envoya un rapide texto. Elle me déteste, et la réponse arriva en quelques secondes à peine, quelques détails supplémentaires ne seraient pas trop demandé. Il prit cela comme un signal, et il déversa alors toute sa rancoeur  à sa petite soeur, le message finissant par faire l'équivalent d'une bonne dizaine de sms. La réponse mit un peu plus de temps à arriver cette fois, et eut au moins la chance de le faire sourire. Et dire que je pensais que MA vie était compliquée...

Il fit le tour du quartier, essayant de ne pas se perdre, mais le simple fait de mettre un pied devant l'autre lui permit de se calmer, ne serait-ce qu'un peu. Et puis il finit par arriver devant le petit café, comme s'il avait inconsciemment décidé de s'y rendre. Il se demanda s'il ne devait pas plutôt la laisser tranquille, la laisser vivre sa vie, sans lui, sans personne d'autre que ce stupide gars de la piscine. Elle méritait bien ça, qu'il la laisse tranquille, elle lui avait fait comprendre de la pire manière qu'il soit, après tout. Mais Holden était beaucoup de choses, et il était avant tout égoïste, alors il se laissa tomber dans une des chaises en terrasse, un soupir aux lèvres.

Il sortit un carnet de notes de la poche de sa veste, le stylo qui allait avec, et commença à gribouiller plus qu'il n'écrivait. Il devait avoir un air de grande concentration sur le visage, car même la serveuse hésita à l'interrompre pour prendre sa commande, mais il réussit tout de même à lui sourire doucement. Elle était jolie, pas tout à fait son genre mais jolie quand même - il aurait pu lui demander son numéro si la situation avait été différente. Il commanda simplement un latte au caramel, et se replongea dans son écriture.
Il ne releva la tête qu'en entendant son prénom, et fut tellement surpris de la voir plantée à quelques mètres de lui qu'il ne put rien faire d'autre que cligner des yeux dans un premier temps. Puis il cligna encore. Elle ne disparut pas - pas cette fois. Il ne se sentait pas capable de lui sourire néanmoins, craignant de ne lui offrir qu'un horrible rictus, alors il se contenta de pointer la chaise en face de lui d'un léger mouvement du menton.

Elle s'installa et il n'arriva pas à détourner le regard, refermant son carnet et le poussant légèrement d'un geste mécanique. Il ne faisait pas assez confiance à sa bouche pour oser parler, alors il se contenta de ce qu'il savait faire de mieux : une nouvelle cigarette, qu'il alluma distraitement. Et puis elle parla à nouveau, et il ne put empêcher le rire, froid et sarcastique, de s'échapper de ses lèvres. Il détourna le regard, secouant la tête et tirant sur sa clope pendant de longues secondes. Incroyable. Cette nana était tout bonnement et simplement incroyable.

"Tu veux dire, depuis la première ou la seconde fois où tu as foutu le camp sans une once d'hésitation ? Enfin, j'imagine que la réponse est la même dans les deux cas : rien. Je ne deviens absolument rien. Mais on le savait bien, que de nous deux, c'était toi l'enfant prodige au futur prometteur. Aucune surprise là-dedans."

Et la colère qui revint s'insinuer en lui, sourde, imprévisible. Il n'avait jamais été du genre plat-qui-se-mange froid, préférant le balancer à la gueule des gens quand il est encore brûlant. Et pourtant, il avait soudainement bien envie de lui balancer ses quatre vérités à la figure, de lui dire le fond de sa pensée et putain qu'est-ce qu'il a de plus que moi, pourquoi il arrive à te faire sourire alors que j'en suis bien incapable maintenant. Okay, la colère était peut-être mal placée, donc... Il avala ses sentiments et une longue gorgée de café.

"Mon père va bien, il a fini d'écrire son dernier bouquin le mois dernier. Et ma frangine a fini ses études, petite chose intelligente qu'elle est. Tu lui manques, si jamais ça t'intéresse..." Tu me manques, qu'il voulait ajouter, tu me manques depuis que tu as préféré l'océan à ton petit ami. Mais il ne dit rien. Il ne dit rien et il se bourra de nicotine, par grandes bouffées, espérant que cela calmera ses nerfs - en vain.

Il finit par la regarder, vraiment la regarder, avec ses grands yeux de biche qui le font bien chier, ces grands yeux auxquels il n'a jamais su dire non. Elle était encore un peu trop maigre à son goût, avec les pommettes un peu trop saillantes et les doigts un peu trop squelettiques, mais il y avait un progrès certain depuis la dernière fois qu'il l'avait vu. "T'as bonne mine..." Il murmura cette phrase tout droit sortie d'un des stupides magazines que sa soeur laissait trainer aux toilettes, et il n'était même pas sur qu'elle l'ait entendu, moins encore qu'elle ait compris le sous-entendu. Tu es magnifique, Lennon.
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J-R Lennon Graham
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyLun 29 Juil - 16:50

Son faux sourire s'effaça aussi rapidement qu'il était arrivé sur son visage. Lennon savait qu'il ne lui réserverait pas un accueil des plus chaleureux, mais elle ne s'attendait pas à s'en prendre plein la figure d'emblée. Dès la première phrase de l'Australien. Quoiqu'elle le méritait amplement, finalement. Mais ce n'est pas pour cela que ce qu'il venait de dire ne la blessait pas quelque peu, car oui elle l'était. Tellement blessée, mais tellement énervée aussi, c'est donc ainsi qu'il me voit ... pensa la jeune femme, sachant pertinemment que si elle avait été seule elle se serait mise à pleurer. De colère et de "tristesse". Pourtant, la blonde réagit au quart de tour, peut-être trop d'ailleurs, et puis c'était un bon moyen de cacher ce qu'elle ressentait. Sans une once d'hésitation ? Tu te fous de ma gueule, Holden ? Lennon fit une pause, histoire de se calmer quelque peu. En vain. Pour mon départ il y a plus d'un an, c'est peut-être vrai. Et encore ... Mais comment peux-tu dire que j'ai pas hésité une seule seconde la première fois ? J'avais seize ans, putain, et d'un coup j'allais me retrouver seule, sans ma famille et sans la personne la plus importante à mes yeux ... Et tu crois que ça m'a pas brisé le cœur ? Que l'idée de rester ne m'a pas effleuré l'esprit parce que j'avais pour seule hâte de partir ?  La blonde était désormais plus déçue qu'énervée. Elle n'arrivait toujours pas à croire qu'il pensait ainsi. Qu'il pensait cela d'elle, surtout. Elle avait l'impression d’être une égoïste sans cœur à ses yeux et c'est peut-être ce qu'elle était, égoïste. Mais sans cœur, non. Du moins, elle ne pensait pas l'être. Au fait, si tu n'avais pas encore compris, la personne la plus importante à laquelle j'ai fait allusion ... C'était toi, Holden ... Alors, tu pourras dire ce que tu veux, mais tu peux pas dire que jt'ai abandonné sans un regard, pas cette fois-là. T'aurais peut-être voulu que je te demande de venir avec moi et j'aurais peut-être dû le faire, mais je l'ai pas fait et je peux rien y changer ... Et te fais pas passer pour le martyr, t'aurais très bien pu avoir un avenir prometteur si tu l'avais voulu ! Ça y est, à peine prononcé, qu'elle regrettait déjà ces quelques mots. Mais il était trop tard, la blonde ne pouvait les reprendre. Et si tu es venu pour me rappeler à quel point j'ai merdé, c'est pas la peine. Je le fais déjà très bien toute seule avait-elle eu envie d'ajouter, mais n'en fit cependant rien. Lennon avait franchement envie de se lever et de prendre ses jambes à son cou, mais elle était faible et au moins, ils se parlaient. C'était déjà ça. Masochiste ? Du tout. La blonde ne rajouta rien par rapport à son soi-disant futur prometteur dont d'Holden venait de parler, seulement un petit ; enfant prodige, mon cul qu'elle garda pour elle. Lenny était tout sauf cela désormais et aux yeux de sa mère, elle ne l'avait jamais vraiment été. Elle, qui considérait le surf comme un monde d'hommes à la limite du néfaste pour sa fille unique, avait toujours pensé qu'elle valait mieux que ce monde-là et qu'elle pouvait "tout faire si tu t'en donnes les moyens", comme elle le disait si bien. Si elle l'avait écouté, elle ne serait pas devenue pro. Ça l'aurait bien arrangé, qu'elle reste. Holden aussi, probablement. Ils n'en seraient pas là aujourd'hui si elle n'était jamais partie, Lennon le savait parfaitement. Cara ne serait jamais morte, la blonde n'aurait jamais développé son addiction et plus important encore, elle serait encore avec Holden. C'était certain. Tout aurait été différent. La blonde se mit à sourire légèrement, elle s'imaginait sur la plage de son enfance avec Holden, alors que cette image lui faisait mal. Comme un pincement au coeur, mais répété des centaines et des centaines de fois. Mon père va bien, il a fini d'écrire son dernier bouquin le mois dernier. Et ma frangine a fini ses études, petite chose intelligente qu'elle est. Tu lui manques, si jamais ça t'intéresse... Oh, c'est génial. Je suis contente pour lui ! Elle lui aurait bien demandé de quoi cedit livre parlait, mais se rétracta juste avant d'oser le faire. Lennon avait toujours bien aimé le paternel d'Holden et il lui semblait que la réciproque était vraie. Avant, tout du moins. Bien sûr que ça m'intéresse ! La jeune femme faillit répliquer quelque chose du genre ; c'est bien la seule chez les Holloway à qui je manque ! Mais elle était trop frileuse pour cela, même si c'était pour plaisanter. L'atmosphère était trop ... tendue pour risquer une petite boutade. Et, elle me manque aussi ... Lui dit-elle en lui adressant un petit sourire, certes crispé, mais bien vrai cette fois. L'Australienne avait toujours aimé la petite soeur d'Holden, et puis elles avaient le même âge. Ce facteur aidait bien. Et ... La blonde baissa les yeux, ne pouvant dire ce qui allait suivre en le regardant. Elle n'est pas la seule à me manquer ... Sa phrase s'était pratiquement terminée dans un murmure, mais il l'avait entendu. Son visage avait légèrement changé, une expression qu'elle ne connaissait pas chez lui s'était encrée sur celui-ci. Lenny voulait essayer de savoir ce qu'il pensait alors elle releva les yeux, mais sans succès. Très certainement à cause de toutes ces années qu'ils avaient passés loin de l'autre. Et c'était vrai, qu'il lui manquait, mais parfois il était trop douloureux pour elle de penser longuement à lui. De se remémorer les moments qu'ils avaient partagés parce qu'elle restait focalisée sur les derniers. Les pires. Lennon détacha sa natte, il fallait qu'elle s'occupe les mains. Holden la regardait avec insistance et à ce moment-là elle trouvait cela bizarre. Non, ça la mettait simplement mal à l'aise. D'ailleurs, ses joues s'étaient colorées, de nouveau, de rouge dès qu'elle l'avait remarqué. T'as bonne mine... La blonde ne savait pourquoi il lui disait cela, c'était ... inattendu pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. L'Australienne avait l'impression d'être une de ces stupides filles lors d'un premier rendez-vous qui explose de joie, intérieurement, dès que l'homme en face d'elle lui fait un compliment. Lennon répliqua par un, si tu le dis, plus froid que prévu. La jeune femme ne savait pourquoi elle avait répondu cela, c'était stupide. Elle l'était. Qu'est-ce qu'elle se sentait gauche ! La blonde s'enfonça dans sa chaise, comme pour disparaître avant de se "corriger". Enfin, je voulais dire ... merci. Lenny lui lança un petit sourire qui ne resta pas bien longtemps sur ses lèvres. Toi aussi.


Dernière édition par J-R Lennon Graham le Lun 29 Juil - 23:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyLun 29 Juil - 20:34

Parfois, Holden se disait que Lennon et lui se connaissait trop bien pour que cela sain pour eux. Aujourd'hui était l'un de ces moments, alors qu'il se balançait d'entrée de jeu des saloperies à la gueule. Ils savaient exactement où frapper pour que cela fasse bien mal, et comment ajouter un peu de sel sur la blessure. Les années n'avaient pas su changer cela, pas su les changer autant qu'ils ne l'auraient voulu. Ils étaient encore deux gosses au coeur et à l'égo blessé, avec trop d'histoire entre eux. Et cela piquait, chaque mot étant comme du poison dans la bouche de Lennon.

Il se contenta de serrer la mâchoire jusqu'à ce que ses dents fasse mal, détournant légèrement le regard. Ce n'était pas ainsi qu'il avait imaginé leurs retrouvailles. A vrai dire, il ne savait même pas ce à quoi il s'était attendu. Evidemment pas à ce qu'elle lui tombe dans les bras, il n'était pas naïf à ce point. Mais quelque chose de doux, de mélancolique, sans doute, comme dans les livres - okay, il était donc peut-être plus naïf et romantique qu'il ne voulait bien l'admettre. Mais c'était logique, après tout, de finir en dispute, connaissant leur passé. Il fallait bien que cela sorte à un moment où l'autre, et le plus tôt était le mieux.

"Je ne comprendrais jamais pourquoi tu as toujours cru que tu devais forcément choisir entre l'océan et moi..."

Ce fut tout ce qu'il trouva à dire, évitant toujours de croiser le regard de Lennon. Cela lui avait traversé l'esprit plus d'une fois, de la suivre au bout du monde. Il aurait fait n'importe quoi pour elle, en un claquement de doigts de sa part - bordel, il s'imaginait déjà comment la demander en mariage une fois qu'elle aurait dix-huit ans. Mais elle n'avait jamais demandé, et il n'était pas assez goujat pour lui forcer la main, alors il était resté en Australie alors qu'elle voyageait aux quatre coins du monde. Après toutes ces années, il n'arrivait toujours pas à vraiment lui en vouloir pour cela - elle avait fait son choix, il respectait cela même s'il n'approuvait pas.

Alors il préféra changer de sujet, parce que c'était plus simple pour tout le monde, préférait s'avancer en terrain neutre. Il ne savait même pas pourquoi il faisait cela, parler ainsi de sa famille alors qu'elle n'avait rien demandé, mais ce fut la seule chose qu'il trouva à dire pour combler les silences un peu trop oppressants - les silences n'étaient jamais comme cela, avant. Mais beaucoup de choses avaient changé, depuis l'adolescence, il s'en rendait compte difficilement. Alors il parlait de son père et de tous les bouquins universitaires qu'il écrivait, toutes ces pages qui aidaient à payer le loyer de ses enfants. Et puis du petit prodige de la famille, du cerveau de la bande, qui avait mis son frère ainé à l'amende plus d'une fois.

"Tu pourras lui dire toi même si tu veux," répondit-il du tac au tac lorsqu'elle lui dit que sa soeur lui manquait. D'autant qu'il s'en souvient, les deux filles s'étaient toujours assez bien entendues, ayant le même âge. Cela n'étonnerait sans doute même pas Lennon d'apprendre que le frère et la soeur étaient ici ensemble - si Holden n'était pas collé à elle, il était collé à sa soeur, après tout.

Il s'accouda à la table, cigarette coincée entre le majeur et l'index, et un léger sourire en coin apparut finalement sur ses lèvres, aussi furtif soit-il. Il s'efforça de ne pas trop lire dans ces quelques mots - pas alors qu'elle avait parlé d'eux au passé quelques minutes plus tôt - mais une petite dose d'espoir s'insinua tout de même en lui. Tout n'était peut-être pas perdu entre eux, s'ils se débrouillaient bien, s'ils arrivaient à réparer les pots cassés. Elle devait bien le sentir, elle aussi, qu'ils étaient plus qu'un amour d'adolescence, qu'ils avaient toujours été plus que cela - il n'était pas délirant à ce point. "On est deux," répondit-il doucement, aussi honnêtement que possible. Parce que, diable, elle lui manquait tellement que c'en devenait presque obsessionnel.

Il profita alors de ce semblant d'intimité pour l'admirer, prendre le temps de la regarder bien comme le fallait. C'était tellement mieux de l'avoir devant lui, enfin, plutôt que de s'apitoyer sur son sort devant un album photo Facebook. L'effet n'était tout de suite pas le même. Il porta lentement sa cigarette à ses lèvres, inspira grandement, et faillit s'étouffer avec la fumée à la réponse de Lennon à son compliment à peine dissimuler. Il se laissa retomber contre le dossier de sa chaise, ne cachant même pas son rire - amusé, cette fois, et plus bruyant qu'il ne le voulait. Je te retrouve enfin. "Rosie et l'art des compliments !" Le surnom, celui qu'il avait toujours utilisé pour se moquer gentiment d'elle, semblait presque étranger sur sa langue, après tant d'années à ne pas l'utiliser. Mais il était bien trop heureux, soudainement, de retrouver sa Lennon, qu'il se fichait bien des conséquences de ses paroles.

Il se permit de l'admirer pendant quelques secondes de plus, avec ce demi-sourire en coin un peu idiot plaqué sur les lèvres, se balançant sur les pieds arrières de sa chaise. Et puis il se souvint d'un détail - et non des moindres - qui lui semblait important de clarifier aussi vite que possible. "Je ne t'ai pas traquée jusqu'à l'autre bout du monde, soyons bien clairs. Désespéré, mais pas à ce point... C'est le petit monstre qui m'a trainé jusqu'ici et 'comme par hasard' il s'agit de la ville où tu habites." Il soupira doucement du génie manipulateur de sa soeur, si bien caché derrière ce visage d'ange innocent. "Je me suis dis que ça serait mieux de t'aborder plutôt que de te croiser dans la rue et faire semblant qu'il s'agissait d'un parfait hasard..."
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyMar 30 Juil - 5:24

Lennon aurait aimé que les choses soient plus simples, mais elles ne pouvaient pas l'être. Enfin si, ils pouvaient très bien ignorer toutes les choses du passé pour mieux se concentrer sur le présent, mais la vie, ça ne marche pas comme cela. La blonde savait que ses paroles ne devaient pas faire plaisir à son interlocuteur, pourtant il réussit à garder son calme quand il reprit enfin la parole. Heureusement, d'ailleurs, l'Australienne n'avait guère envie de voir leur tête-à-tête tourner en Troisième Guerre mondiale. Je n'ai jamais cru ça, Holden, enfin pas vraiment ... C'était plus facile comme cela, j'imagine, enfin c'est ce que je pensais. Et puis, dans toutes les situations possibles, ça n'aurait pas été ... juste. Pour aucun de nous deux, pour toi surtout. Lenny était désormais plus posée dans sa façon de parler bien que son ton soit mal assuré. À l'époque elle avait eu l'impression d'être simultanément dans un rêve et dans un piège. Elle avait réussi à réaliser ce pour quoi elle s'était entraînée tous les jours, pourtant elle allait devoir quitter ses proches. Holden. La blonde s'était dit qu'il valait mieux tout arrêter, redevenir simplement amis. Que c'était la meilleure chose à faire. Sans savoir comment, elle avait réussi à s'en convaincre et puis, au fond d'elle Lennon s'était imaginé revenir en Australie comme une fleur et que sa vie allait alors reprendre là où elle l'avait laissé. Qu'Holden et elle, allaient à nouveau former un couple, que tout serait parfait. Mais rien ne se passe jamais comme on l'espère et la jeune femme l'avait appris à ses dépens. C'était étonnant de voir le revirement de situation, un instant ils se disputaient et l'autre, son interlocuteur lui parlait de sa famille comme si cela faisait un mois qu'ils ne s'étaient pas vus ou qu'ils étaient ce genre d'amis du lycée qui perdent contact parce que la vie reprend son cours, sans que rien de fâcheux ne se soit passé entre eux. Tu pourras lui dire toi même si tu veux. Comment ça ? Demanda rapidement la blonde, les sourcils froncés, un air d'incompréhension sur le visage bien qu'elle se remuait les méninges pour comprendre les mots d'Holden. L'Australienne ne faisait même plus attention à ce qui l'entourait, quoique ça avait été le cas à l'instant même où elle avait pris place en face d'Holden qui dès lors avait été la seule personne retenant son attention, la captivant même. Elle est ici, à Folly Beach ?! Un franc sourire s'infiltra sur son visage. Si sa déduction s'avérait vraie, Lennon serait ravie de la revoir mais ne savait absolument pas si la petite soeur d'Holden partagerait ce sentiment. Après tout, elle avait plus ou moins abandonné son frère et se doutait que cela n'avait pas dû être une période facile pour ce dernier, comme ça l'avait été de son côté. On est deux. Ses mots résonnèrent dans la tête de la jeune Australienne qui essayait tant bien que mal de cacher son sourire grandissant derrière ses cheveux. Elle lui manquait, c'était génial. Enfin, non, mais elle était contente de le savoir qu'il ressentait cela, lui aussi. De ne pas être seule dans ce cas-là. La blonde, qui le regardait tant bien que mal depuis quelques minutes, se concentra sur ses yeux et rien que cela. Elle aurait pu les regarder pendant des heures, mais alors que sa voix parvint à ses oreilles, la jeune femme ne réagit qu'au moment où elle réalisa comment Holden l'avait appelé, elle pencha alors sa tête sur le côté avec une expression qui pouvait très certainement se traduire par quelque chose du genre de "t'es sérieux ?". Rosie ?! Lennon soupira, bien qu'elle soit plus amusée qu'autre chose, tout en levant les yeux au ciel. Un réflexe. Tout à l'heure Jaime-Rose, maintenant Rosie ... ? Je me demande à quoi je vais avoir droit après cela ! Le rire de l'Australienne se fit entendre pour la première fois depuis qu'ils étaient ensemble, mais il ne dura que peu. Holden quant à lui arborait un petit sourire un coin qui l'avait déjà fait craquer plus d'une fois. La jeune femme aurait aimé le questionner à propos de cela, mais elle n'en eut pas le temps ; il avait repris la parole. C'était plutôt marrant qu'il se sente "obligé" de clarifier la raison de sa présence, mais au moins elle savait désormais ce qu'il faisait à Folly Beach. Alors, comme ça, t'es désespéré ? L'Australien pouvait se défiler une bonne centaine de fois, elle n'était pas prête à laisser passer ce qu'il venait de dire. Elle lui décocha un sourire, eh oui, à nouveau. Puis, elle continua sur sa lancée ; apparemment, le hasard fait bien les choses. Rapidement, son rire cristallin s'échappa de ses lèvres, sans qu'elle ne le "freine" cette fois. Lennon, sans l'avoir prémédité, ajouta encore quelque chose. Tu me crois si je te dis que je pensais que ma mère était derrière ta venue ? Et dire que je l'ai presque incendié au téléphone ... heureusement qu'elle n'était pas là ! La blonde "secoua" la tête en pouffant légèrement. Il valait mieux rire que pleurer ... Ou, plutôt, s'énerver. Ouais, elle aimait bien remixer les expressions et puis, ça s'appliquait parfaitement à la situation dans laquelle la jeune femme se trouvait. Parce que, Lennon se doutait qu'un seul mot était suffisant pour faire repartir les étincelles.
C'est vrai que ton embuscade était tellement mieux ! Lui lança-t-elle en rigolant davantage. Chose qu'elle avait l'impression de faire trois fois plus depuis les dernières minutes que pendant toute l'année qui venait de s'écouler. Mais, étrangement, elle se sentait légère, comme si un poids avait quitté sa poitrine. C'était cliché, mais cela représentait ce qu'elle ressentait à la perfection. Et, à cette seconde-là, elle avait l'impression d'être comme avant, d'être de nouveau elle-même. Peut-être, qu'en fin de compte, tout ce dont elle avait besoin était d'Holden dans sa vie. Alors, tu prévois de rester combien de temps ? Lennon lui demanda cela, l'air de rien. Comme si sa réponse lui importait peu alors que c'était l'exact opposé. C'est juste pour savoir, hein ...
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Holden C. Holloway
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyMar 30 Juil - 10:28

Il essayait de comprendre, réellement, de trouver un sens aux actions de Lennon, il essayait de toutes ses forces. Mais il n'y arrivait tout simplement pas. Sans doute était-ce une de ces choses qu'il ne comprendrait jamais, sur laquelle ils ne seraient jamais d'accord. Il tenta de mettre cela de côté, aussi difficile soit-il. "J'aurais fait n'importe quoi pour toi..." Ce n'était rien d'autre qu'un murmure, plus pour lui-même que pour elle. Mais c'était également la douloureuse vérité - il l'avait prouvé à maintes reprises. Il s'était toujours refusé de jouer la carte du "mes sentiments pour toi ont toujours été plus forts que les tiens", parce que cela ne servait à rien, parce que c'était faux - il n'avait jamais douté qu'elle était amoureuse de lui, à l'époque. Mais là où Lennon avait besoin de toutes les plages du monde, Holden n'avait besoin que d'un ordinateur. Il n'aurait pas eu besoin de sacrifier grand chose pour la suivre au bout du monde.

Et puis il tenta d'ignorer le large sourire de Lennon, le fait que savoir que Holloway fille était en ville semblait la rendre plus heureuse que d'avoir Holloway garçon devant lui. Ca piquait un peu, ça aussi, presque autant que l'entendre parler d'eux au passé. Il commençait vraiment à se dire que tout cela n'était qu'une erreur, qu'il aurait du prendre le premier avion pour Sydney après avoir appris la véritable raison de leur présence ici. Il aurait été bien mieux avec son père et leur petite vie foireuse de célibataires pathétiques, laissant à Lennon la joie de pouvoir faire plein de trucs girly avec son ancienne voisine.

Mais il lui avait manqué aussi et il se frappa mentalement de toujours sauter aux pires conclusions un peu trop rapidement. Il lui sourit alors, essayant d'être amical sans être trop tendre et amouraché d'elle, mais il ne put s'empêcher de rire une seconde fois à sa réaction face au surnom. Certaines choses ne changeaient apparemment pas, et il fut presque tenté de réciter tous les surnoms chiants et idiots qu'il avait pour elle à l'époque. Ceux qui, au mieux, lui faisait lever les yeux au ciel et, au pire, finissaient en un coup de poing inoffensif dans l'épaule. "Arrête de te plaindre, Lenna, mes surnoms sont très bien !" Et puis celui-là était sorti tout seul, sans qu'il le veule vraiment. Ce 'Lenna' qui lui seul utilisait, qui n'était apparu qu'une fois qu'ils avaient commencé à sortir ensemble. Ce 'Lenna' chargé de souvenirs, d'histoire, de baisers volés sur une plage de sable blanc. Il lui offrit un petit sourire, mi-triste mi-désolé, comme pour s'excuser de l'avoir utilisé et d'avoir fait remonter à la surface les souvenirs qui allaient avec.

Et puis, dans la même lignée, il s'excusa presque d'être là, se trouvant obligé d'expliquer sa présence. Elle allait croire qu'il la suivait sinon, qu'il était ce genre d'ex petit ami, celui qui ne sait pas tourner la page. (Okay, peut-être qu'il n'avait pas su tourné la page, c'était vrai, mais les deux éléments n'étaient pas liés.) Mais Lennon sembla comprendre cela et ne pas vouloir prendre ses jambes à son cou, alors c'était déjà cela de gagné. Et Holden se permit même un autre rire à sa question. "T'imagines même pas." Il avait dis cela sur le ton de la plaisanterie, évidemment, mais il se doutait bien qu'elle comprendrait qu'il y avait une part de vérité dans ses mots - et qu'elle n'hésiterait pas à utiliser cela contre lui en guise de chantage amical, la bougre. Il haussa néanmoins un sourire amusé lorsqu'elle mentionna sa mère. "Non, elle n'y est pour rien cette fois. Enfin, elle n'a pas bronché quand on lui a annoncé où on partait, et elle n'a jamais rien fait pour nous faire changer d'avis, donc..." Sans doute la mère de Lennon avait-elle compris, après le fiasco de l'aéroport, qu'il valait mieux laisser ces deux-là se débrouiller tous seuls comme les adultes qu'ils étaient finalement devenu. La soeur d'Holden ne semblait pas d'accord sur ce point, évidemment.

Il finit néanmoins une légère grimace, qu'il essaya de cacher en portant une fois de plus la cigarette à ses lèvres, à son "embuscade". Il était vrai qu'il aurait pu faire mieux que cela, mais elle ne l'avait pas vraiment aidé non plus, s'il était honnête. Mais y avait-il une manière pacifique de faire les choses, avec ces retrouvailles plus que foireuses ? Il ne le pensait pas vraiment.

Lorsque Lennon lui posa la question suivante, il haussa les sourcils, ne sachant s'il devait rire ou avoir peur. Il reconnaissait bien là ses faux airs décontractés, qu'elle utilisait toujours en pensant savoir cacher ses émotions aux yeux du monde. Cela marchait la plupart du temps, mais pas avec lui. Jamais avec lui, alors qu'ils étaient un livre ouvert l'un pour l'autre, qu'il savait comprendre les sous-entendus derrière chacun de ses gestes. C'était sans doute une malédiction que de la connaitre aussi bien. Alors, pour se donner un peu de contenance, il prit le temps d'écraser son mégot de cigarette sur le talon de sa chaussure, puis il s'accouda à la table, se pencha en avant pour avoir le moins de distance possible entre eux. Cela ne l'aidait pas vraiment, d'être à quelques centimètres à peine du visage de la jolie blonde, et il s'efforça de ne pas trop regarder ses lèvres - trop tentant.

"Tu veux que je reste ?"

Lui donner le choix, toujours lui donner le choix.

Si elle ne voulait pas de lui, si elle le repoussait, alors il comprendrait finalement le message - se faire rejeter trois fois de suite était plus que suffisant. Il s'assurerait que sa petite soeur pourrait survivre dans la jungle américaine et puis il retournerait au pays, sans demander son reste, pour ne plus jamais essayer de la contacter. Avec cette question, il lui donnait la porte de sortie idéale - et si elle décidait de la refuser, alors sans doute Holden pourrait espérer à nouveau. Enfin, presque.

"Ca va pas rendre jaloux l'autre pingouin, que ton ex débarque à nouveau dans ta vie ?" Les mots sortirent avant même qu'il ne puisse s'en empêcher, et c'était sa jalousie à lui qui se laissait entendre dans chaque mot. Il avait besoin de savoir, désespérément, s'il avait été remplacé ou non.
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J-R Lennon Graham
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyMer 31 Juil - 1:53

J'aurais fait n'importe quoi pour toi... Avait-elle bien entendu ? Venait-il vraiment de dire cela ? Elle le croyait. Des dizaines de réponses lui virent à l'esprit, mais aucune ne franchit ses lèvres, à quoi bon, après tout. La blonde le savait bien, qu'il aurait fait n'importe quoi pour elle, mais elle ne l'avait jamais laissé faire. Elle ne lui en avait pas donné la chance à vrai dire. Lennon lui lança un petit sourire désolé, comme si cela allait réparer tout ce qu'elle avait fait ainsi que ce qu'elle n'avait pas fait. Tant de choses s'étaient passées entre eux qu'il leur serait difficile de parler de tout, peut-être était-ce une mauvaise idée d'ailleurs, de remuer le couteau dans la plaie. On pouvait même dire les plaies tellement il y en avait. Alors, la conversation "futile" qu'ils partageaient, lui plaisait plus. C'était plus facile. Et au moins, ils ne se disputaient guère, d'ailleurs ils s'adonnaient déjà aux plaisanteries et Holden retrouvait le chemin des surnoms "ridicules", au grand dam de la blonde qui détestait cela, surtout les siens, bien qu'au fond d'elle cela ne lui avait jamais autant déplu qu'elle le laissait paraître. Et là, sur cette terrasse de café, ça avait le don de la faire sourire voire même rire. Et c'était bon. C'est le pire celui-là ... Répliqua-t-elle doucement, après qu'il l'ait appelé Lenna, les yeux étaient rivés sur la table. Elle détestait toutes ces images de souvenirs heureux qui lui venaient à l'esprit et qui semblaient être à des années-lumière. Elle détestait se revoir dans ses bras ou bien se remémorer les moments dans lesquels Holden se retrouvait complètement mouillé après qu'elle se soit allongée sur lui, à peine sortie de l'eau. N'épargnant, au passage, même pas son livre du moment. Lennon mordilla sa lèvre inférieure, comme pour s'empêcher de craquer, en relevant les yeux vers celui qui apparaissait dans le moindre de ses souvenirs de cette époque. Celui qui la connaissait mieux que quiconque. Et, rien qu'à la vue de son petit sourire, la jeune femme savait qu'elle n'était pas la seule à avoir fait un voyage dans le passé, au pays des souvenirs. Il changea cependant bien vite d'expression et laissa même échapper un rire après avoir entendu la question de l'Austalienne. T'imagines même pas. La blonde réalisa à cet instant que pendant qu'elle essayait d'oublier son douloureux passé, leur passé, lui vivait en plein dedans et avait probablement du mal à la laisser partir. Même si elle n'était plus là physiquement. La blonde lui lança un petit sourire triste et rien que cela. L'imaginer ainsi, ça l'attristait et Lennon n'avait jamais voulu cela lors de son départ. Ses départs. Elle n'y avait jamais pensé de cette façon, surtout lors de son adolescence où elle était probablement submergée par trop de choses et elle n'avait su concilier tous ces éléments. Toujours chamboulée par la révélation qu'elle venait d'avoir, l'Australienne se contenta d'un hochement de tête puis d'un ; donc elle le savait, adressé plus à elle-même qu'à son interlocuteur. Sa mère était au courant de l'arrivée d'Holden et elle ne lui avait rien dit, c'était typiquement son genre de comportement. Mais, Lennon essaya de ne pas trop y penser. Histoire de ne porter davantage de rancoeur à son égard. Pourtant, elle n'y parvint qu'au moment où Holden s'approcha d'elle, il ne restait désormais qu'un minuscule espace entre eux. C'était trop près pour la jeune femme qui, alors que l'Australien formulait sa question, s'enfonça de nouveau dans son siège. C'était stupide de réagir ainsi, de ne pouvoir supporter leur proximité, alors qu'ils avaient passé la majeure partie de leur vie collés l'un à l'autre. Lenny en était pleinement consciente. Mais elle était, bien plus encore, déstabilisée, par ce qu'il venait de lui demander. La vraie question est, est-ce que toi tu veux rester ? La blonde évita sciemment de répondre à la question d'Holden, il n'aurait pas apprécié le "je sais pas ..." qui lui était instantanément venu à l'esprit. Pourtant, là était la vérité, elle n'en savait rien. Elle ressentait des choses conflictuelles, Lennon ne savait pas si la présence de son ancien grand amour lui serait plus néfaste que bénéfique même si, avant cela, elle s'était sentie normale à nouveau. Comme si elle venait de retrouver une partie d'elle. Son esprit était tellement contradictoire, bon dieu. Alors, elle se contenta de le regarder. Les yeux remplis d'espoir et, en même temps, d'appréhension en espérant qui ne lui redemanderait pas de nouveau. Ou qu'il n'avait compris son petit manège, il n'était pas bête après tout. Loin de là.
L'autre pingouin ?! Répéta-t-elle un sourire amusé sur le visage, Lennon n'eut pas besoin de réfléchir une seule seconde pour savoir de qui son interlocuteur parlait. Il sera ravi d'apprendre son nouveau surnom, je crois. Il était bien évident que Lenny n'allait pas forcément raconter cela à son collègue et ami, surtout qu'il ne savait absolument pas qui Holden était. Elle ne lui avait pas dit grand-chose, et ne comptait le faire pour le moment. Cela aurait ouvert la porte à trop de questions concernant son passé et elle n'était pas encore prête à le partager avec quelqu'un qui y était étranger. Et, pourquoi serait-il jaloux ? Ses sourcils se froncèrent de nouveau, cette fois-ci elle était vraiment perdue ou alors ... non, il ne s'était quand même pas imaginé que le brun était ... Non, impossible. Quoique. C'était, certes, impensable pour elle mais quelqu'un de l'extérieur, quelqu'un comme Holden, pouvait très bien en arriver à cette conclusion. Il était vrai qu'ils étaient proches, elle ne pouvait nier cela, mais l'idée d'être en couple avec lui était inconcevable pour elle. Pourtant, la jeune femme n'informa pas Holden de la réelle nature de la relation qu'elle entretenait avec celui qu'il avait vu à la piscine, voulant le laisser mijoter dans sa jalousie. Car c'était ce qu'il était, jaloux. De toute évidence. Et bizarrement cela plaisait à la jeune femme.
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Holden C. Holloway
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MessageSujet: Re: a reminder of the past. (holden)   a reminder of the past. (holden) EmptyMer 31 Juil - 21:17

Il essaya de ne pas trop penser, mais les souvenirs lui revenaient qu'il le veuille ou non. Des souvenirs qu'il s'évertuait à oublier, à fermer à double tour dans un coin de son esprit, qui revenaient le hanter au milieu de la nuit, se mêlant aux cauchemars. Il ne savait quel était le pire, revivre la mort de sa mère ou sa relation avec Lennon dès qu'il fermait les yeux, et là était bien le pathétique de la chose. Il n'arrivait toujours pas à comprendre comment ces deux souvenirs en étaient arrivés au même niveau, là où l'un n'était sensé être que joie. Il détestait les souvenirs. Et les émotions venant avec. Alors elle pouvait bien le garder, son petit sourire triste, cela ne changeait rien à la triste réalité dans laquelle il vivait.

Il leva les yeux au ciel lorsqu'elle trouva le moyen de critiquer un surnom de plus. Pur esprit de contradiction. "Il est très bien, celui-là." C'est alors qu'il se rendit compte qu'elle lui avait manqué plus qu'il n'osait l'avouer - elle et son caractère de merde et ses petits sourire en coin. Pendant longtemps, c'était sa présence qui lui manquait le plus, ne pas l'avoir dans ses bras, ne pas sentir son parfum. Mais Lennon était bien plus que cela, et il se rendait compte qu'il avait presque oublié les détails alors que le temps avait sublimé l'image qu'il avait d'elle, alors que les qualités prenaient le pas sur les défauts dans l'esprit du jeune homme. Et c'était douloureux, de voir que ses souvenirs avaient altéré Lennon pour lui, pourtant si brut de décoffrage, toujours prête à lui tenir tête même pour d'insignifiants détails.

"Tout le monde dans le quartier le savait..." Il commença à hausser les épaules, puis fronça les sourcils, se rendant compte que sa phrase pouvait laisser libre cours à deux interprétations. "Où Sofia et moi partions, je veux dire... Je ne suis pas vraiment sûr que ta mère savait qu'on savait où tu étais." La petite peste n'avait pas crié sur tous les toits la raison cachée de leur départ, après tout. Et Holden se doutait bien que, aussi gentille et compréhensive Mme Graham soit-elle, elle n'était pas forcément du genre à pousser quelqu'un à ainsi traquer sa fille. Dans le genre malsain, c'était le genre de comportement qui gagnait le pompon.

Il ne réagit même pas à Lennon reculant lorsqu'il s'avança. Au contraire, il comprenait. Pas plus qu'il ne fut surpris d'avoir une question comme réponse à sa question. Il était facile de se dire qu'il s'étaient manqués. Beaucoup moins de tenter d'imaginer un quelconque avenir où ils étaient ensemble - et pas forcément ensemble ensemble, évidemment. Le passé n'était que trop douloureux pour pouvoir se permettre de penser au futur. Alors il se contenta d'hausser les épaules dans un premier temps, parce qu'il n'avait pas vraiment de réponse non plus. "Ca ne fait qu'un endroit de plus qui n'est pas chez moi, je ne suis plus à ça près..." Il n'avait jamais caché ses sentiments sur le sujet, sur le fait de ne s'être jamais senti chez lui depuis qu'ils avaient vendu leur maison à Perth. Même après toutes ces années sur la côte est, et avec une vie bien remplie, rien n'arrivait à égaler la maison qui l'avait vue naitre - il n'avait jamais trouvé la force d'y aller, cependant. Il haussa à nouveau les épaules, comme pour montrer que cela ne le touchait pas plus que cela. "Au pire, Sofia est adulte, elle saura se débrouiller toute seule..." Mais son ton désinvolte ne trompait personne - il ne quitterait pas sa soeur de sitôt.

Comme réponse à l'air amusé de Lennon, Holden ne se permit que de lever les yeux au ciel. Evidemment, qu'elle trouverait ce surnom-là amusant alors qu'elle rejetait en bloc tous ceux qui lui étaient destinés. Evidemment, qu'elle était amusée par la situation, par la jalousie qui devait s'entendre dans les mots d'Holden. Et cela l'irritait d'autant plus. "Tant mieux pour lui..." Il s'efforça de ne pas soupirer, afin de ne pas en rajouter une couche. Du moins, jusqu'à la prochaine question de Lennon. Il haussa un sourcil, se demandant si elle était sérieuse ou non, si elle faisait exprès de le mener ainsi en bateau.

A vrai dire, il ne voulait même pas répondre, mais sa langue en décida autrement et il s'entendit dire "Parce qu'une fille comme toi, on a forcément envie de se la garder pour soit. Je sais de quoi je parle." avant même qu'il ne puisse s'en empêcher. Et il ajouta même, "je serais jaloux, à sa place."

Et merde.

Pour détourner le regard aussitôt. Et sans doute rougir un peu, aussi embarrassé qu'énervé contre lui-même. Génial. Il n'avait plus vu Lennon depuis des mois, et il arrivait à se ridiculiser devant elle comme un adolescent bourré d'hormones. Tout simplement génial. Il s'en applaudirait presque. A la place, il fit la seule chose qu'il arrivait à faire dans ces moments-là et sortit une cigarette qu'il alluma rapidement. La nicotine ne le calma pas forcément, mais au moins cela lui occupait les mains. "Je devrais y aller. Je t'ai déjà fait perdre assez de temps comme ça." Alors il se releva, mâchoire serrée, et glissa son carnet de notes d'un geste rapide dans la poche arrière de son jean. Il hésita un moment sur la démarche à suivre puis se dit qu'il avait déjà assez donné dans le pathétique et n'était donc plus à cela près. Et c'est ainsi qu'il se pencha vers Lennon, pour venir délicatement lui embrasser la joue. "Ca m'a fait plaisir de te revoir."
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